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Antananarivo sous le choc après une nuit d’émeutes et de pillages

Au lendemain d’une nuit de chaos, la capitale malgache tente de panser ses plaies. Ce vendredi 26 septembre 2025, Antananarivo s’est réveillée méconnaissable après une manifestation interdite contre les coupures d’eau et d’électricité, violemment réprimée la veille. Cinq personnes ont perdu la vie, selon une source hospitalière, et plusieurs quartiers portent les stigmates de la colère populaire : routes calcinées, poteaux électriques à terre, vitrines éventrées et commerces dévastés.

Dans le centre-ville, la circulation est inhabituellement fluide et les vendeurs ambulants ont timidement repris leur place. Pourtant, certaines zones sont toujours livrées à des vols sporadiques. Dans le centre commercial Tana Water Front, l’une des vitrines de la consommation de la capitale, le spectacle est apocalyptique. « J’ai plus de mots, j’ai même plus de larmes », confie, effondrée, Vonjy Rambolazafy, responsable des lieux. « Nous aussi, nous subissons les coupures. Nous comprenons la colère, mais pourquoi s’en prendre à nous ? Jusqu’à ce matin, des pilleurs étaient encore là, et les forces de l’ordre ne sont intervenues qu’après. »

Malgré ce climat de désolation, l’entraide s’organise. Habitants, jeunes bénévoles et riverains se sont mobilisés spontanément pour nettoyer les décombres et tenter de sauver ce qui peut encore l’être. La nuit de violence a également vu l’érection de nombreux barrages dans la ville, illustrant l’ampleur de la contestation sociale.

Face à cette situation explosive, le Premier ministre Christian Ntsay a annoncé l’instauration d’un couvre-feu strict de 19h à 5h afin de rétablir l’ordre. Mais dans les rues d’Antananarivo, la colère reste palpable et les habitants craignent que cette crise énergétique et sociale ne soit que le prélude à de nouvelles explosions populaires.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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