Jeudi dernier, au centre universitaire de Patsy, le chef de scolarité de l’université de Patsy a agressé une étudiante. Un acte qu’il doit regretter. Aucune plainte n’est déposée à la justice. La famille de la victime cherche l’entente entre l’étudiante et le chef de scolarité. La direction du centre a pris connaissance de l’affaire et envisage des solutions.
Les faits se sont déroulés au centre universitaire de Patsy, Anjouan. Le chef de scolarité a agressé une étudiante. Et les faits se révèlent vrais. « Je regrette puisque c’est une fille, et si c’était un garçon, je n’aurai pas ce même effet » déclare le chef de la scolarité. Et d’ajouter, « aucun établissement ne permet de frapper les élèves, mais certains actes peuvent énerver les responsables. »
Le chef de scolarité, Dr Mouhouyouddine affirme son acte d’agression. « L’éducation commence dès lors de chez soi. Je regrette mais c’est déjà passé, car mon bureau était plein à craquer et j’ai poussé les étudiants à sortir dehors pour remettre de l’ordre. Ils sont revenus plusieurs fois, je leur disais que personne n’a le droit de se mettre derrière la table car c’est pour les enseignements », a-t-il expliqué. « Ses filles sont revenues et cette fille m’a insulté. Je lui ai dit qu’on ne m’insulte pas. Elle me répond, tu feras quoi ? Je lui ai dit, je peux oser te gifler, et peu importe. Elle disait frappe moi, frappe moi, et je ne me suis pas contrôlé, je l’ai giflée, elle tomba par terre », a-t-il enrichi. Selon le délégué à l’éducation de Ndzouani, Nail Jaffar, « aucune loi ne permet à un enseignement ou à un responsables de frapper un étudiant ».
Ahmed Zaidou / Al fajr
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