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Ali Youssouf, agressé il a failli perdre sa vie

Dans la nuit du samedi au dimanche 12 juin, Ali Youssouf a été agressé physiquement par des malfaiteurs cagoulés. Ces derniers lui ont demandé de l’argent sinon ils allaient le tuer. Heureusement, qu’il y avait 39 000 fc dans sa poche, ce qui lui a sauvé la vie.

Qui croirait assister à une telle scène digne d’un film d’action. Ce que le chauffeur de bus Ali Youssouf de Mvuni Bambao a subi la nuit du samedi au dimanche 12 juin, fait peur. Un vrai cauchemar. Les actes abominables prennent l’ampleur dans le pays et personne n’est à l’abri. Un groupe de bandits cagoulés menace les gens de les tuer si on ne leur donne pas de l’argent. Ces individus non encore identifiés commencent leurs opérations de à partir de 2 heures du matin. Dans la nuit du samedi au dimanche 12 juin, Ali Youssouf a été agressé physiquement par des malfaiteurs cagoulés. Ces derniers lui ont demandé de l’argent sinon ils vont le tuer. Heureusement, qu’il avait 38 000 fc dans sa poche, ce qui lui a sauvé la vie. Mais ces derniers ont cassé les vitres de sa voiture.

« Comme d’habitude, c’est moi qui amène le groupe de Salim Ali Amir dans les concerts. Ce samedi 11 juin, je les ai amenés à Mitsmiouli. Quand le Toirab est fini, nous avons repris la route, pour rentrer. De Mitsamiouli à Moroni, on n’a eu aucun problème. J’ai déposé Salim à Badjanani avec d’autres musiciens. Puis j’ai continué la route pour déposer deux autres à Zilimadjou dont une femme qui s’appelle Mariama. Arrivant à la mosquée « Masdjid Koudra », la route a été barrée. Je me suis arrêté, pour savoir pourquoi la route est barrée. C’est là que j’ai vu des gens sortir d’un coin cagoulés avec des armes blanches. Je leur ai demandé si ça va, ils ont répondu non, nous voulons de l’argent sinon on te tue », raconte Ali Youssouf.

Et d’enchainer : « Si tu ne nous donne pas des sous, nous te tuerons et détruisons ta voiture. Je n’ai pas d’argent, j’ai juste 1000 fc. Donne ça d’abord, alors j’ai donné mais, ça n’a pas suffi. L’autre m’a tenu la main, me disant rajoute encore. Ils ont commencé à me fouiller dans les poches. Ils ont trouvé mes 38 000 fc, et les ont pris. Quand ils ont pris mon argent, l’autre a dit laisse le partir c’est bon. Je démarrais la voiture, en me menaçant de partir vite sinon ils vont abimer ma voiture. Après ils ont compté 1 jusqu’à 3, en lançant des cailloux, qui ont cassé les vitres de derrière. Je fais quelques manœuvres pour mes sauver, arrivant à la poste de Zilimadjou la route a été encore barricadée. J’ai pris la route de Fundi Djelani jusqu’à la police nationale, j’ai frappé la porte et personne ne m’a répondu. C’était déjà 3 heures 30 ».

Après la police nationale, il s’est rendu à la gendarmerie nationale et leur a expliqué ce qui s’est passé. « Ils sont tout de suite partis sur les lieux de la scène mais ils n’ont pas trouvé ces bandits, poursuit-il. Aujourd’hui, ma peur, ce n’est pas ce qui s’est passé mais ce que va se passer dans les jours à venir. Ça craint ». Ce dernier montre que ce n’est pas la première qu’une telle scène ne se reproduit. « Le samedi passé, mon beau frère Hadad est parti dans un Toirab à Mbandjini. Arrivé à Kafouni, il y avait une voiture devant lui, on lui a barré la route. Toujours le même scénario : ils demandaient de l’argent. Il n’avait rien, mais, on l’a tabassé avec des pointes américaines. Ils ont pris son téléphone », rappelle-t-il, tout en lançant un cri d’alarme contre l’insécurité.

Nassuf Ben Amad / LGDC

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