
Abdousalami Ibrahim Mpingo, alias « Bachar », extradé samedi dernier de Tanzanie vers les Comores, continue de faire des vagues à Moroni. Accusé d’escroquerie, de divulgation d’informations sensibles et d’insultes publiques envers des personnalités politiques comoriennes, il est actuellement placé en détention provisoire à la Maison d’arrêt de Moroni. Et désormais, cette affaire prend une nouvelle tournure.
Ce mardi , Comoresinfos a appris qu’Abdourazak, employé de l’ambassade des Émirats arabes unis à Moroni, a été arrêté dans le cadre de la même affaire. Il est soupçonné d’avoir transmis à Bachar des informations sensibles liées à la vente controversée de passeports comoriens. Actuellement entre les mains de la gendarmerie nationale, il est entendu sur ses liens avec l’activiste et sur le rôle qu’il aurait pu jouer dans cette fuite d’informations diplomatiques.
Cette arrestation vient confirmer l’une des préoccupations majeures des autorités comoriennes et nos précédentes informations : l’existence possible d’un réseau de fuites opérant au sein même des institutions, voire du corps diplomatique.
IBM
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