Razida Ibrahim Abdourazak, ancien porte-parole de l’opposition comorienne, se retrouve derrière les barreaux après avoir été placé en mandat de dépôt à la prison de Moroni. Cette figure de la contestation politique a été arrêtée sous l’accusation d’« incitation à la haine de la population », un chef d’inculpation qui suscite de vives réactions.
Depuis les élections présidentielles de janvier, Razida Ibrahim Abdourazak a intensifié ses interventions médiatiques, dénonçant ce qu’il qualifie de « hold-up électoral ». Son discours critique envers le régime en place et ses revendications en faveur de la transparence électorale l’ont placé au centre des débats politiques aux Comores.
Alors que les Comores se préparent à célébrer l’Aïd El fitr, la détention de Razida Ibrahim Abdourazak sonne comme punition.
IBM
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