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Agwa et Oubeid, toujours pas entendus par un juge

Plus d’une semaine que Abdallah Abdou Hassan (Agwa) et Mchangama Oubeid Athouman sont en prison. Les conditions carcérales y sont comme vous le savez , toujours aussi désastreuses. Les délestages qui frappent le pays en ce moment, n’épargnent pas la maison d’arrêt. Dans cette prison surpeuplée, où se côtoient insectes, rongeurs et humains dans des cellules crasseuses, les ventilateurs, seuls fragiled remparts, cessent de tourner quand le courant est coupé.

Nos deux confrères essaient peu à peu, surtout le second, de s’habituer à cet environnement hostile, tout en espérant une libération prochaine.

Mais , il y a un mais, depuis qu’ils ont été transférés en prison, ils n’ont jamais eu l’occasion d’être entendus par un juge. Et tant que ce ne sera pas fait , ils ne pourront pas demander à ce qu’il leur soit accordée, une liberté, fut-elle provisoire en attendant l’éventuelle tenue d’un procès.

Le comité qui a été mis en place suite à leur arrestation multiplie les efforts pour que nos confrères retrouvent leur liberté.

En attendant, espérons qu’ils seront très vite auditionnés par un juge. Et partageons.

Merci pour tout ce que vous faites pour la liberté d’expression

Pour la Lutte de la Liberté d’expression aux Comores

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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