partis politiques et le statut de l’opposition. Tout le monde était invité à apporter sa contribution. Ceux qui n’étaient pas venus alors qu’ils avaient à dire ont eu tort», a-t-il mentionné.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Justice, membre du parti Crc, Abdallah Sinane, s’est attardé sur l’historique des mesures prises pour poursuivre les personnes accusées de détournement de fonds publiques. Il citera l’ordonnance de 1992 sous l’ère Djohar, puis une loi sous le président Sambi qui stipulait qu’on doit laisser la totalité de la somme d’argent en question sous caution pour bénéficier d’une mise en liberté, et d’une autre loi sous le président Ikililou interdisant la mise en liberté.
Répondant à une question sur la légitimité de la cour de sûreté de l’Etat instaurée depuis 1981, Me Ahamada Baco, député du parti Crc, a tout d’abord appelé tout le monde à faire confiance à la justice, avant d’expliquer l’importance du dossier qui mérite, selon lui, d’être dirigé par la haute cour de justice, laquelle n’existe pas. «C’est ainsi que le dossier est passé à une cour équivalente qu’est la cour de sûreté de l’Etat. Le dossier suit ainsi une logique et la loi n’est pas violée. Que toutes les parties se préparent pour le procès car la justice sera respectée», a-t-il conclu.
Nassila ben Ali/ Alwatwan
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