Après le verdict ayant condamné l’influenceur Habibna à cinq ans de prison, dont deux fermes, pour la diffusion de vidéos intimes et 10000 euros d’amende , ses avocats dénoncent une décision « injuste et déséquilibrée ». Lors d’une déclaration à la presse, la défense a exprimé sa vive déception, affirmant que leur client n’était pas responsable de la publication des vidéos sur les réseaux sociaux.
Selon ses avocats, Habibna a bien reconnu avoir réalisé les vidéos avec le consentement explicite des femmes concernées, mais en aucun cas il ne les aurait diffusées en ligne. Ils pointent du doigt un certain Mohamed Moussa, originaire de Mjioiezi, qu’ils accusent d’avoir volé les contenus en s’introduisant par effraction dans le domicile de l’influenceur. “Il a pris les disques durs, agressé notre client, puis l’a conduit lui-même à la gendarmerie,” affirme la défense, soulignant l’absence d’enquête sérieuse à l’encontre de cet individu.
Autre point critiqué : les femmes apparaissant dans les vidéos n’ont pas été appelées à témoigner durant le procès. “C’est un procès à charge. La vérité n’a pas été pleinement entendue”, conclut l’un des avocats. Une affaire loin d’être close.
Misbah Said
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