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Affaire Bachar : piège diplomatique, pression politique et téléphone confisqué — les dessous d’une traque d’État

L’arrestation d’Abdousalami Ibrahim Mpingu, alias « Bachar », continue de révéler les coulisses d’un dossier explosif mêlant diplomatie, stratégie politique et atteinte aux libertés individuelles. Comoresinfos poursuit son enquête et lève le voile sur de nouveaux éléments accablants.

Selon nos informations exclusives, l’ambassadeur des Comores en Tanzanie, Dr Ahamada Elbadaoui Mohamed Fakih, aurait personnellement tendu un piège à l’activiste. Il aurait donné rendez-vous à Bachar dans un centre commercial de Dar es Salam, juste après une émission en direct sur Facebook, vers 18h, heure locale. Bachar, pensant à une rencontre diplomatique ordinaire, s’est présenté à l’heure convenue — sans se douter qu’il allait être interpellé sur place par les services tanzaniens. Cette version des faits a été confirmée par sa famille sur place.

Mais les manœuvres ne se sont pas arrêtées là. D’après une source interne comorienne, le téléphone portable de Bachar a été confisqué par une autorité judiciaire comorienne, avec un objectif précis : identifier les personnes qui, au sein même du gouvernement ou de l’administration, transmettaient des informations confidentielles à l’activiste. Une chasse aux sources est en cours.

Misbah Said 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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