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Affaire Akbar : Asma dit avoir rencontré le ministre, le ministère parle de mensonge. Qui dit la vérité ?

L’affaire Akbar continue de provoquer une vive émotion et d’alimenter une profonde méfiance envers les institutions. Ce dimanche, le ministère des Affaires étrangères a organisé une conférence de presse pour nier toute implication du ministre Mohamed Mbaye dans ce dossier devenu emblématique. Une prise de parole officielle qui, loin d’apaiser les tensions, a laissé de nombreuses zones d’ombre.

Au cœur de la controverse figure un message vocal attribué à Asma, ressortissante égyptienne, échangé avec Fadhele. Dans cet enregistrement, largement diffusé sur les réseaux sociaux, Asma affirme avoir rencontré le ministre des Affaires étrangères. Elle soutient que ce dernier lui aurait proposé de lui payer à manger et lui aurait tenu des propos laissant entendre que « les Comoriens ne sont pas comme Akbar ». Des déclarations graves, qui suggèrent une proximité troublante entre une partie impliquée dans l’affaire et une haute autorité de l’État.

Lors de la conférence de presse, le ministère a formellement démenti toute rencontre entre Asma et le ministre Mohamed Mbaye. Il a toutefois confirmé qu’Asma s’était bien rendue au ministère des Affaires étrangères, accompagnée de son avocat, avant d’être réorientée vers le ministère de la Justice, seul compétent pour le traitement de son dossier. Un démenti qui n’a pas convaincu une large partie de l’opinion publique, d’autant que l’audio, lui, existe bel et bien.

Pour beaucoup, la question n’est donc plus de savoir si Asma a mis les pieds au ministère, mais qui dit la vérité entre une version officielle et des paroles enregistrées qui racontent une autre histoire.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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