La société chinoise CGH annonce la fin des travaux du tronçon Hahaya-Galawa d’ici la fin de l’année. Mais avant son inauguration officielle, les accidents se multiplient. A ce stade, on dénombre 10 accidents dont deux mortels dans cette route.
La semaine dernière, le ministre en charge de l’aménagement du territoire avait assisté au ralliement des deux bouts de la route Hahaya-Galawa. A ce jour, 90% du travail a été déjà effectué par l’entreprise chinoise. Mais avant son achèvement total, les accidents se multiplient. On compte déjà plus de dix accidents dont deux mortels. Interrogé sur cette question, le commandant de la gendarmerie parle d’une situation déjà préoccupante. « On constate que l’excès de vitesse est le principal mobile de ses accidents. A notre niveau, on y travaille. Et dans ce sens, ce mercredi, on organise un atelier spécial sur la sécurité routière », annonce Ramadani Mdoihoma, le commandant de la gendarmerie. Ce dernier montre que cette rencontre va réunir les haut cadres de la gendarmerie et de la sécurité routière pour réfléchir sur les mesures à mettre en place sur ces derniers jours de l’année. « On sait très bien que du 25 au 31 décembre, il y a beaucoup de mouvement partout. C’est pourquoi, on va sensibiliser les agents et mettre en place les mesures nécessaires pour réduire les accidents », poursuit-il. Au passage, il a annoncé que le ministère de l’intérieur a déjà mis en place des mesures pour réduire les accidents de route notamment une note circulaire sur la conduite en état d’ivresse dans les voies publiques.
De son côté, le ministre en charge de l’aménagement du territoire annonce que des panneaux de signalisations et des marquages au sol vont être mis en place. Dans ce sens, l’entreprise a déjà commencé le marquage au sol à Mitsamiouli. « On va faire notre travail. Maintenant il reste au conducteur de faire le sien. Seul Dieu est maitre de tout mais le conducteur peut se sécuriser en roulant moins vite », déclare Mohamed Chatur, le ministre en charge de l’aménagement du territoire, avant de préciser que « sur la question des dos d’âne, c’est à discuter car on voit des dos d’âne posés n’importe comment et n’importe où ». Ce dernier a été choqué par le dernier accident qui s’est produits à Domoimboini. « J’ai vu dans les réseaux sociaux qu’il roulait à plus de 200 Km/h. Je sais très bien que la route est bonne et même des fois, on n’entend pas le bruit du moteur mais atteindre les 200 Km/h, c’est trop », ajoute-t-elle. Le ministre de l’aménagement du territoire appelle les conducteurs à plus de responsabilité dans le volant.
Mohamed Youssouf / LGDC
Réagissez à cet article