Une affaire bouleversante a récemment éclaté grâce à une interview poignante accordée par les parents du nouveau-né sur la page Facebook de FCBK FM. La mère a dénoncé les responsabilités de l’hôpital El Maarouf, ainsi que du ministre des Affaires Étrangères, pour ne pas avoir fourni le soutien adéquat lorsque son bébé a nécessité des soins médicaux.
La mère souligne qu’elle n’a toujours pas obtenu les autorisations nécessaires des responsables du ministère des Affaires Étrangères et de l’hôpital El Maarouf pour transférer son bébé de l’hôpital Agakan à Nairobi vers un autre établissement hospitalier à l’île Maurice, qui a accepté de prendre en charge le cas. Elle précise également que bien que l’hôpital El Maarouf lui ait permis d’envoyer son bébé à Nairobi, elle n’a reçu aucune aide financière de l’État comorien, malgré le coût élevé des soins. Elle a pu maintenir les soins de son enfant à l’étranger grâce à l’aide financière d’un prédicateur religieux du nom de Djibril. Cependant, cette aide financière s’est avérée insuffisante, et l’hôpital lui a présenté une facture qu’elle est incapable de payer.
En effet l’hôpital El Maarouf est confronté à un cas délicat en 2023, lorsqu’un enfant est né avec des déformations physiques au service néonatologie du CHN El Maarouf. Face à la gravité de la situation, une évacuation sanitaire vers l’hôpital Agakan à Nairobi a été nécessaire. Dr Bounou, responsable du service néonatal, a déclaré avoir pris toutes les mesures nécessaires pour stabiliser l’enfant avant son transfert.
Malgré les accusations d’abandon de l’enfant à l’hôpital Agakan, Dr Bounou insiste sur le fait qu’il a personnellement assisté l’enfant à Nairobi et a pris toutes les dispositions pour sa prise en charge. Il souligne que la santé du bébé reste la priorité absolue pour l’hôpital El Maarouf et que toutes les mesures ont été prises pour garantir les soins nécessaires.
L’interview des parents a mis en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les citoyens lorsqu’ils recherchent des soins médicaux appropriés pour leurs proches. L’affaire suscite un débat sur la gestion des soins de santé aux Comores et la nécessité d’améliorer l’accès à des traitements médicaux de qualité.
ANTUF Chaharane 
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