Le ministre de l’éducation nationale Moindjié Mohamed Moussa, a convié les écoles privées dans une réunion de réflexion afin de trouver un consensus pour le bulletin unique. Mais la stratégie du ministre de l’éducation n’a rien donné. Les écoles privées ne veulent en aucun cas entendre parler de bulletin unique.
La question du bulletin unique est loin d’être résolue. Le ministre de l’éducation nationale et la coordination des écoles privées n’ont pas trouvé un terrain d’entente. Ce lundi 03 mai, le ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a convié les écoles privées dans une réunion de concertation sur cette question. Malgré la stratégie et les arguments avancés par ce dernier, rien n’a été décidé. La coordination des écoles privées ne veut pas entendre parler de bulletin unique surtout que les écoles privées ont déjà fait leurs propres bulletins du premier semestre. « C’est une question d’argent mais le ministère veut nous faire croire que c’est pour la sécurité des documents scolaires », déclare Soidridine Youssouf, le président de la coordination des écoles privées.
Selon lui, depuis que le ministre a fait l’annonce, les écoles privées ont directement rejeté l’offre. « Cette nouvelle procédure est imposée uniquement aux établissements scolaires de Ngazidja. On rejette catégoriquement la pratique du bulletin unique et nous tenons à vous dire que les autres écoles privées des îles vont nous rejoindre », indique-t-il. Et d’ajouter que « chaque école à sa manière d’établir leur bulletin avec leur propre logo. On ne comprend pas pourquoi le ministère veut nous imposer cette initiative qui n’apporte rien que de l’argent. S’il voulait vraiment rehausser l’éducation, il doit s’occuper des fascicules. Aujourd’hui, on n’a pas de fascicules qui répondent aux normes de l’éducation. Au lieu de régler ce problème, il nous parle de bulletin unique ».
Du côté du ministre de l’éducation, il montre qu’il y’a eu pas mal de concertation avec les écoles privées sur le sujet. « L’objectif du bulletin unique n’est pas de gagner de l’argent mais pour bien contrôler les élèves et surtout d’éviter la corruption et les fausses notes, s’explique Moindjie Moussa. En gros, c’est pour promouvoir le secteur éducatif afin d’avoir une éducation saine ». Pour se justifier, le ministre explique qu’il y a des élèves qui ne sont pas en mesure de passer en classe supérieure mais qu’ils cherchent toujours des moyens afin d’y arriver. « Avec ce bulletin unique, on peut lutter contre cette corruption et les passages illégaux. C’est pour cela, qu’on vous suggère de mettre en place le bulletin unique sachant que c’est pour le bien de l’éducation nationale et d’une éducation de qualité », conclut le ministre.
Nassuf Ben Amad / LGDC
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