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9 milliards pour l’eau à Moroni : la fin de la pénurie ou une promesse de plus ?

 


 

Depuis des années, l’eau se fait rare dans les foyers comoriens. À Moroni, comme dans d’autres villes des Comores, les pénuries sont devenues une routine épuisante. Malgré les projets successifs, les robinets restent désespérément secs, surtout pendant les périodes de forte chaleur.

Récemment, la SONELEC (Société Nationale de l’Électricité et de l’Eau des Comores) avait pourtant annoncé la mise en œuvre d’un projet visant à alimenter certains quartiers de Moroni. Des moteurs avaient été installés pour améliorer la distribution. Mais l’espoir fut de courte durée : quelques semaines à peine après leur mise en marche, ces moteurs sont tombés en panne. Résultat, la population a replongé dans la même spirale de pénurie.

Face à cette situation critique, le gouvernement comorien, avec l’appui de la Banque mondiale, vient d’annoncer un financement de 9 milliards de francs comoriens (environ 20 millions de dollars) dans le cadre du Projet National de Résilience du Secteur de l’Eau (PNRSE). Ce programme ambitieux vise à renforcer durablement l’accès à l’eau potable à Moroni et ses environs.

Mais la population reste sceptique. Car ce n’est pas la première fois qu’un projet d’approvisionnement en eau est lancé en grande pompe. Et souvent, les promesses ne survivent pas à l’épreuve du terrain. Mauvaise gestion, manque de suivi, équipements non entretenus… les causes de l’échec sont multiples, et bien connues.

Alors cette fois-ci, est-ce la bonne ? Le financement est conséquent, les partenaires sont sérieux, et l’urgence est bien réelle. Mais tant que l’eau ne coulera pas de manière continue et fiable dans les foyers, les Comoriens garderont leur seau à la main… et leurs espoirs en suspens.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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