25 ans après la mort d’Ibrahim Ali, un Franco-Comorien de 17 ans tué à Marseille par un colleur d’affiches du Front national, ses proches se sont réunis vendredi regrettant que la municipalité ait toujours refusé de dédier une rue à sa mémoire.
« Est-ce que c’est parce qu’il était noir ? Je ne sais pas », s’interroge Fati Maoulida, une cousine du jeune homme, entourée d’environ 300 personnes, à ce carrefour du quartier des Aygalades, dans le nord de la ville, où Ibrahim a perdu la vie, le 21 février 1995.
Absence de Jean-Claude Gaudin
Alain Lhote, avocat des parties civiles lors du procès d’assises des trois colleurs d’affiche frontistes, dénonce lui aussi l’absence de geste de Jean-Claude Gaudin, maire depuis 25 ans, élu pour la première fois quatre mois après la mort d’Ibrahim. Au passage il fait remarquer que Nicolas Bourgat, cet adolescent de 14 ans poignardé par un jeune à peine plus âgé que lui, en septembre 1996, près de la Canebière, « a, lui, eu droit à sa rue ».
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