L’ancien directeur des aéroports des Comores, Yasser Ali Assoumani, qui a été condamné à sept ans de prison ferme et une amende d’un million de francs comoriens pour trafic de lingots d’or, a été accueilli en grande pompe à son retour à Anjouan après sa libération conditionnelle. Cette réception en fanfare est choquante pour de nombreux citoyens comoriens, qui voient dans cette célébration un mépris flagrant pour la justice et la lutte contre la corruption.
Il est scandaleux que Yasser Ali Assoumani, qui a été reconnu coupable de trafic de lingots d’or, soit accueilli comme un héros de retour. Cette attitude montre que certains citoyens comoriens ont une vision déformée de la réalité, qu’ils considèrent les criminels comme des héros.
Cette réception en grande pompe risque également d’encourager d’autres fonctionnaires corrompus à commettre des actes répréhensibles en toute impunité, en leur donnant le sentiment que leur comportement ne sera pas sanctionné et que leur retour triomphal sera assuré.
Cette libération conditionnelle est la preuve que la justice comorienne ne prend pas suffisamment au sérieux la lutte contre la corruption et le trafic d’influence. En permettant à des fonctionnaires reconnus coupables de trafic de lingots d’or de retrouver leur liberté, elle envoie un message clair aux citoyens comoriens : devenez fonctionnaire et vous pourrez devenir un futur voleur sans risquer de trop sévères conséquences.
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