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Vague de crimes aux Comores : un déchaînement de violence sans précédent !

Les Comores sont sous le choc. En l’espace de quelques jours, une série d’actes criminels d’une rare violence a secoué le pays, ravivant l’inquiétude et la colère d’une population qui se sent abandonnée. Meurtres, mutilations, immolation et tentative d’assassinat… jamais depuis la tragique disparition de la jeune Faina, le pays n’avait connu une telle montée de l’horreur.

Tout a commencé avec le meurtre brutal de Hikimat Ahmed Soihibou, lynché par un groupe dirigé par le tristement célèbre Mikiro. L’affaire a semé la panique, et le sentiment d’insécurité s’est encore aggravé avec la tentative de meurtre sur une femme et sa fille par leur propre mari et beau-père, Saïd Ali Achiraf. Après les avoir poignardées, il a pris la fuite avant d’être rattrapé par une foule en colère, échappant de peu à un lynchage grâce à l’intervention de la police municipale de Mapvinguni.

Comme si cela ne suffisait pas, un autre drame s’est déroulé à Ntsinimwapanga, dans le sud de la Grande Comore. Un homme, excédé par un vol de fagots de bois, aurait brûlé vive une femme qu’il accusait du larcin. Cette escalade de violences a plongé les habitants dans une psychose généralisée. « On ne se sent plus en sécurité nulle part », confie une passagère d’un taxi, expliquant sa crainte de voyager seule avec des inconnus.

Ces crimes ont relancé le débat sur la peine de mort. L’article 274 du Code pénal comorien la prévoit pour les meurtres et assassinats, mais elle n’a plus été appliquée depuis des décennies. Aujourd’hui, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer son retour, persuadées qu’elle dissuadera ces actes barbares. En attendant, la peur et la méfiance s’installent durablement dans le pays.


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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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