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Université: Le recteur augmente unilatéralement les frais d’inscription, le ministre surpris annule la décision.

 

Le ministre de l’Éducation nationale a stoppé net la tentative de l’Université des Comores (Udc) d’augmenter les frais de préinscription. Selon un administrateur de l’Udc, la hausse à 25.000 francs comoriens aurait été décidée unilatéralement par le rectorat, sans concertation avec le gouvernement.

Dans une note de service (N°25-00/MENERSFIPICAB), le ministre Bacar Mvoulana a suspendu la mesure et ordonné le maintien des tarifs en vigueur durant l’année universitaire 2024-2025. « En attendant la validation officielle des nouveaux mécanismes budgétaires 2026 de l’Udc par les instances compétentes, les frais de préinscription sont maintenus aux montants appliqués l’an dernier », précise le document signé mardi 2 septembre.

Cette intervention ministérielle annule de facto une précédente note du recteur, Dr Ibouroi Ali Toibibou, qui avait fixé les frais à 25.000 francs. Le communiqué ne précise toutefois pas si cette suspension s’applique à la période de préinscription en cours, du 25 août au 13 septembre 2025, telle qu’annoncée par le rectorat.

Le président du Conseil d’administration de l’Udc, Youssouf Said Ali, a vivement critiqué la méthode employée. « Nous avons appris cette hausse via les réseaux sociaux, comme tout le monde. Une telle décision aurait dû passer par le Conseil d’administration, puis par le ministère et enfin par le gouvernement », a-t-il dénoncé.

Selon lui, l’administration de l’Udc a justifié l’augmentation par des difficultés financières. Mais il rappelle que « l’Université aurait dû présenter son budget prévisionnel 2026 au ministère, afin qu’il soit intégré à celui de l’Éducation nationale et discuté en conseil des ministres ».

L’Udc traverse régulièrement des tensions budgétaires, mais ses frais restent parmi les plus élevés de la région, pouvant atteindre 40.000 francs. Youssouf Said Ali appelle à une gestion plus rigoureuse et au respect des circuits administratifs, afin d’éviter de nouvelles crises.

ANTUF Chaharane 

 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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