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Université des Comores: au lieu de bourses, les étudiants ont eu une hausse de 400 % des frais de préinscription

 

 

L’Université des Comores (Udc) a annoncé l’ouverture des préinscriptions pour l’année académique 2025-2026, prévues du 25 août au 13 septembre. Mais au lieu de la mise en place de bourses tant attendues, c’est une mauvaise surprise qui attend les étudiants et leurs familles : les frais de préinscription passent de 5 000 francs à 25 000 francs comoriens, soit une augmentation de 400 %.

Dans un communiqué signé par le recteur, Dr Ibouroi Ali Toibibou, cette nouvelle tarification a été officialisée sans qu’aucune justification claire ne soit fournie. Le secrétaire général de l’Université, Mouigni Hamza, a indiqué que la décision avait été prise en concertation avec le ministère de l’Éducation nationale. Quant à une éventuelle hausse des frais d’inscription proprement dits, il précise qu’elle devra obligatoirement passer par une note validée en Conseil des ministres.

Du côté du ministère de l’Éducation nationale, la prudence est de mise. Le secrétaire général, Saïd Soulé Saïd, a déclaré « qu’il est trop tôt pour s’exprimer » sur cette décision, ajoutant que des discussions sont encore en cours avec l’Udc et qu’« on ne peut pas revoir à la hausse les deux frais à la fois ».

Les préinscriptions, qui se feront en ligne via le site officiel www.admission.univ-comores.com, concernent trois catégories : les nouveaux bacheliers, les étudiants reprenant leurs études après deux ans d’interruption, ainsi que ceux sollicitant un transfert.

L’annonce a provoqué de vives réactions dans la société. Beaucoup de familles, déjà fragilisées par la hausse du coût de la vie, dénoncent une mesure qui alourdit encore leurs charges. « La majorité des Comoriens attendait plutôt des bourses gouvernementales comme cela se fait ailleurs. Pourquoi alourdir les charges des familles ? », s’interroge Athoumani Mwanaheri, une ancienne institutrice.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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