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Une mère ne mérite pas de voir son fils mourir » : le cri du frère d’Achmet, militant politique comorien en grève de la faim

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Le frère d’Achmet Saïd Mohamed, militant politique comorien, a lancé un appel émouvant : « Une mère ne mérite pas de voir son fils mourir. » Ces mots puissants interviennent alors qu’Achmet est en grève de la faim depuis plusieurs jours pour protester contre sa détention, survenue en 2024 pendant la campagne présidentielle.

Achmet Saïd Mohamed, leader du mouvement HURY, est une figure connue de l’opposition au régime du président Azali Assoumani. Recherché et accusé de « complot contre l’État » et d' »actes terroristes » en 2019, il avait été contraint de fuir les Comores pour échapper aux poursuites. Après plusieurs années d’exil, il est revenu au pays en 2023, déterminé à participer au débat politique.

En 2024, à l’approche des élections présidentielles, Achmet avait exprimé son intention de se porter candidat. Cependant, sa candidature a été rejetée par les autorités, suscitant l’indignation de ses partisans. C’est en pleine campagne électorale qu’il a été arrêté par les forces de l’ordre, accusé à nouveau de complot contre l’État.

Depuis sa détention, Achmet a entamé une grève de la faim pour dénoncer ce qu’il qualifie de répression politique et d’injustice. « Il préfère risquer sa vie plutôt que de céder face à un système qu’il considère oppressif », confie un proche.

Son petit frère, dévasté, alerte sur la détérioration rapide de son état de santé : « Notre mère ne mérite pas de voir son fils mourir ainsi. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. »

 

La situation d’Achmet suscite une vive émotion au sein de l’opposition et au-delà. Ses soutiens appellent les organisations internationales et la diaspora comorienne à intervenir pour obtenir sa libération et dénoncer ce qu’ils perçoivent comme des atteintes aux droits humains sous le régime d’Azali Assoumani.

Achmet Saïd Mohamed, figure emblématique de la lutte pour la démocratie aux Comores, est aujourd’hui un symbole de résistance dans un climat politique marqué par la répression et les tensions croissantes.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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