C’est un témoignage bouleversant retranscrit sur le réseau social Facebook par l’activiste Ben Abdallah connu sous le nom de Abu Malha. Une femme porteuse de la COVID-19 lui témoigné avoir passé 3 jours sans traitement au centre hospitalière de Samba où sont hospitalisés les patients atteints du Coronavirus.
Elle lui a aussi expliqué qu »elle était témoin oculaire d’une femme qui était sous assistance respiratoire décédée quelques temps après la coupure du courant:<< Elle m’a décrit un tableau particulièrement sombre, employant des mots choquants, tel que « prison » ou « enfer ». Elle m’a avoué son incompréhension sur le fait que depuis lundi qu’elle est admise à Samba parce qu’elle serait porteuse du Covid, elle n’a reçu aucun traitement. Aucun médicament. « Hari kapvatsi » disait-elle. Elle m’a aussi confié, qu’une dame qui était sous assistance respiratoire est mort hier suite à une coupure de courant, parce qu’ils en ont mis du temps à brancher le générateur de secours. « Nahu ri rongoza nayi. Nahu rira mahiyo hama wana watiti »
À croire son témoignage, elle est entrain de vivre les 10 jours les plus longs de toute sa vie.
Une description digne de Guantanamo >>
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