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Un bateau comorien fait naufrage, les passagers sauvés par un navire étranger

 

Un drame en mer a été évité de justesse grâce à l’intervention rapide d’un navire étranger. Le mercredi 4 juin, le bateau Zaourak, en provenance de Tanzanie et à destination de Moroni, a chaviré à environ 200 kilomètres au nord de l’île de Ngazidja. À son bord se trouvaient dix-huit personnes — membres d’équipage et passagers — ainsi qu’un chargement important de marchandises, dont 90 bœufs.

Fort heureusement, tous les occupants ont pu être secourus et sont arrivés sains et saufs au port de Moroni, 24 heures après l’accident. Le chargement, en revanche, a été perdu en mer.

Selon les premières informations, deux alertes successives ont été émises : la première signalant que le bateau était en difficulté, la seconde confirmant son chavirement. C’est un bateau étranger, présent dans la zone au moment du naufrage, qui est intervenu en premier pour recueillir les survivants. Ces derniers ont ensuite été transférés à bord du Sopea, un navire comorien mobilisé pour l’opération.

La ministre des Transports maritimes et aériens, Hassane Alfeine Yasmine, a annoncé l’ouverture d’une enquête par le parquet afin de déterminer les causes exactes du naufrage et d’identifier d’éventuelles responsabilités. Présente au port de Moroni dès l’annonce de l’accident, elle a salué la réactivité des équipes de secours et la coordination mise en place pour éviter un drame humain.

« Nous avons sollicité l’intervention du Sopea vers 20h mercredi, puis la garde-côte est intervenue à son tour vers 1h du matin. C’est à partir de 4h que les dix-huit personnes ont pu embarquer sur le navire étranger. Nous remercions tous ceux qui ont participé à ce sauvetage », a déclaré la ministre.

Le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), Saïd Salim Dahalane, a confirmé que plusieurs navires dans les eaux comoriennes avaient été alertés pour prêter main-forte. C’est un porte-conteneurs qui a pu se rapprocher en premier pour sécuriser l’équipage.

Alors que la mer continue de faire des victimes aux Comores, cet incident rappelle l’urgence de renforcer la sécurité maritime dans l’archipel et de mieux encadrer les conditions de navigation des bateaux de marchandises.

Said Hassan Oumouri 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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