
Tribune: A Chaque croyance, ses rituelles. On a souvent diabolisé la sorcellerie sur les poupées à épingle et les sacrifices des animaux pour accéder à un rang social. Il faut bien aussi comprendre le vaudouisme émergentiste de ceux qui se tortillent depuis les aurores de cette dictature. Le culte le plus funèbre n’est t-il pas celui de sacrifier toutes les valeurs morales pour accéder ou être maintenu à un poste ?
On saurait le dire qu’yhoulam athoumani n’a pas foi à une poupée à épingle. Mais le pin’s activé sur sa veste lui personnifie tel un danseur en transe : Il enseigne dans le monde réel ce qu’il prend à l’envers dans son objectif de devenir un colosse aux pieds d’argile.
Le jour où son élève lui demanda : le parcours pour que je devienne ministre, que faudrait-il faire ?
Maitre Yhoulam répondit : Alors si tu veux suivre ma trace, ta conscience servira aux sacrifices, ton intelligence deviendra un pot à offrande car le gouvernement est un sanctuaire dont est écrite sur la porte : tous ceux qui apportent des raisonnements rationnels sont interdits d’y entrer.
L’élève s’exclama : alors je comprends pourquoi la diaspora ne peut pas être en France et faire une révolution aux Comores. Contraire à vous qui puisse être en mesure de dérouler l’émergence sur un tapis rouge là bas tout en étant ici.
Un autre lui demanda : à quoi sert la présomption d’innocence si un média du pouvoir devienne tuteur du juge et diffuse les secrets d’instructions ? D’un vif sourire maitre Yhoulam zézaye : c’est la liberté d’expression. Où est la bonne foi du maître si aujourd’hui il renverse l’expression pour imposer l’omerta sur le scandale Dhoulkamal ?
Autant que je puisse le dire, Ce qui est vrai pour la présomption d’innocence l’est pour la liberté d’expression. Tous les deux sont constitutionnellement garanties. Deux droits inaliénables qui s’entredéchirent entre le droit d’informer et le besoin de ne pas nuire à la réputation de la mise en cause par des informations inexactes et erronées.
Entre cette liberté d’informer et les droits de la mise en cause se trouve deux frontières intangibles. Vérifier l’information avant de la partager et la non violation du secret d’instruction qui s’impose au juge et non au journaliste. C’est ainsi pour dire que le journaliste est dans son rôle de communiquer sur tous les sujets d’intérêt général avant même qu’une enquête judiciaire soit ouverte. Le public est aussi dans son droit d’être informé.
En toute rigueur, le droit d’informer est fondé sur le principe de produire des preuves ou des témoignages. Deux composants essentiels pour prévenir contre la diffamation.
Et si au cours des procès le juriste Yhoulam va devoir contester qu’une attestation en bonne et du forme n’est pas une preuve tangible, dieu seul sait comment il a eu son diplôme.
L’attestation qui circule dans les médias a permis à Dhoulkamal de bénéficier des allocations de la CMU durant 10 ans. Dès lors qu’il y a contentieux, cette attestation répond aux exigences du code judiciaire.si non, il faut d’emblée qu’Yhoulam nous démontre qu’une attestation n’est pas une preuve tangible.
Enfin constatons donc que le rituel le plus funèbre c’est le lèche bottes. On sacrifie l’éthique professionnelle et toutes les valeurs morales. Et même si la conscience vous inflige les tortures les plus terribles, cela ne produit le moindre effet face à l’ivresse du pouvoir qui agit sur la victime tel de ensorcellement.
En ce qui concerne notre juriste Yhoulam, il ne peut être sauvé autrement que si sa nomination arrive à temps.
Par Cap Patrie
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