Dans le sillage de l’officialisation des résultats de l’élection présidentielle, confirmant Azali Assoumani comme président, un silence notable a émané des partis d’opposition. Ce silence a été rompu ce matin par la déclaration de Maître Ibrahim Mzimba dans les médias. Mzimba, figure notable de l’opposition, a exprimé sa reconnaissance pour le travail accompli avec le parti Juwa et a accepté les résultats de la Cour Suprême, malgré les controverses.
Lors de la campagne électorale, Mzimba, en mettant de côté sa toge d’avocat, a endossé le rôle de Chargé de Stratégie politique pour le candidat Salim Issa du parti Juwa. Il a joué un rôle clé en persuadant le parti de l’ancien président Sambi de participer aux élections, malgré des voix internes appelant au boycott. Cependant, sa place influente au sein du Juwa a suscité des interrogations, surtout qu’il n’était ni un militant actif ni un sympathisant connu du parti.
Les controverses se sont intensifiées avant les élections, lorsque des révélations ont suggéré qu’en 2019, Mzimba avait proposé aux candidats présidentiels de reconnaître la victoire d’Azali en échange de fonds d’un pays arabe. Malgré ces accusations, le parti Juwa a intégré Mzimba dans sa campagne. Aujourd’hui, il confirme son acceptation des résultats de la Cour Suprême, malgré les irrégularités et fraudes observées, restant ainsi cohérent avec sa position de 2019, lorsqu’il avait déjà reconnu la victoire d’Azali Assoumani.
Cette déclaration de Maître Mzimba soulève des questions sur la dynamique au sein de l’opposition et sur la légitimité des résultats électoraux, dans un contexte politique déjà chargé de tensions et de suspicions.
ANTUF Chaharane
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