Dans la nuit de dimanche à lundi, un nouvel incident a ravivé les inquiétudes autour de la sécurité sur l’île comorienne de Mayotte. Un homme armé d’une barre de fer a tenté de s’introduire au domicile du préfet, François-Xavier Bieuville. Selon la préfecture, l’individu s’est montré « particulièrement menaçant », obligeant une intervention rapide des forces de gendarmerie.
Les militaires sont parvenus à interpeller le suspect et à « mettre fin à une menace directe visant le représentant de l’État ». L’homme a été placé en garde à vue, tandis que le parquet a confirmé, ce lundi en fin de journée, que les auditions se poursuivent afin de comprendre ses motivations exactes.
Le préfet a fermement condamné cette tentative d’agression, dénonçant un acte de « déstabilisation » inacceptable. Cet épisode, qui aurait pu tourner au drame, soulève une question plus large : celle d’un climat d’insécurité persistent, ressenti au quotidien par de nombreux habitants.
Car lorsque même le représentant de l’État peut se retrouver ciblé à son domicile, le message envoyé à la population est glaçant, si le préfet lui-même peut être menacé, alors personne n’est véritablement en sécurité.
À Mayotte, les témoignages se multiplient depuis plusieurs mois sur les violences, les intrusions, et le sentiment d’abandon. L’affaire relance donc le débat sur les moyens de protection, la prévention et la lutte contre les actes violents.
IBM


Réagissez à cet article