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Session budgétaire : l’Assemblée nationale réclame plus de réactivité au gouvernement

C’est dans une atmosphère à la fois solennelle et empreinte d’impatience que s’est ouverte, vendredi 3 octobre, la deuxième session ordinaire de l’année à l’Assemblée de l’Union des Comores. Réunis à Moroni, les députés et membres du gouvernement ont assisté à l’unique discours de la cérémonie, prononcé par le président de l’institution, Moustadroine Abdou. Celui-ci n’a pas caché sa préoccupation face à l’absence du projet de loi de finances, pourtant au cœur de cette session.

« À ce jour, le projet de loi de finances n’est pas encore déposé à l’Assemblée ! », a-t-il regretté, appelant l’exécutif à « faire preuve de diligence » pour permettre aux élus de jouer pleinement leur rôle. L’examen et l’adoption du budget sont en effet la priorité de cette session parlementaire.

En attendant, le président a annoncé la réception de plusieurs textes, dont un projet de loi réformant la profession de notaire et une proposition relative à celle d’architecte. Il a également encouragé ses collègues députés à être « proactifs » et à proposer davantage de lois.

Moustadroine Abdou a profité de cette tribune pour revenir sur les grandes étapes politiques du pays, notamment la célébration du cinquantenaire de l’indépendance et le discours du président Azali Assoumani à l’ONU, qu’il a salué. Il a réaffirmé l’engagement de la diplomatie parlementaire sur la question de Mayotte.

Enfin, évoquant la Constitution de 2001 et l’accord de Fomboni, il a insisté sur l’importance de la « présidence tournante » et défendu le chef de l’État contre les spéculations, assurant que celui-ci respectera « la souveraineté du peuple telle qu’exprimée dans la Constitution ».

Mzé Mbaba 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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