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« Sécurité, rigueur et réforme : le nouveau ministre de l’Intérieur donne le ton dès son premier jour »

 

Dans une cérémonie solennelle et chargée de symboles, le nouveau ministre de l’Intérieur, Mohamed Ahmed Assoumani, a levé le drapeau national dans l’enceinte de son ministère pour marquer officiellement son entrée en fonction. Un geste fort, porteur d’engagement et d’ambition : redonner à la police nationale ses lettres de noblesse.

Dans son discours inaugural, le ministre a promis une politique de proximité, de rigueur et de transparence, tout en saluant le travail accompli par son prédécesseur. « L’image de la police nationale doit être redorée afin qu’elle retrouve l’honneur et le respect qu’elle mérite », a-t-il déclaré, affirmant vouloir s’appuyer sur l’expérience de l’ancien ministre pour poursuivre les réformes entamées.

Mohamed Ahmed Assoumani a rappelé que, lors du récent séminaire gouvernemental, le président Azali Assoumani avait remis à chaque ministre une lettre de mission. Pour le ministère de l’Intérieur, deux priorités sont fixées : renforcer l’efficacité des interventions policières et améliorer les moyens techniques mis à disposition des agents.

Le ministre n’a pas éludé les défis à venir. Il a notamment dénoncé la dégradation de l’image de la police, due à des comportements internes inacceptables : « Comportements déviants, trafics, délits… Un corps chargé d’assurer la paix ne peut se permettre de sombrer dans ces dérives. »

Soucieux du bien-être des forces de l’ordre, il a annoncé que les doléances liées aux avancements de salaire étaient désormais prises en compte et en cours de validation. À l’approche des célébrations du 50e anniversaire de l’indépendance, le ministre a aussi promis de nouveaux équipements : uniformes, véhicules, et outils adaptés pour permettre à la police d’assurer ses missions avec efficacité et fierté.

En un mot, le ton est donné : celui d’un mandat axé sur la rigueur, la réforme et la restauration d’une institution essentielle à la stabilité du pays.

Saïd Hassan Oumouri

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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