Kamaldine Moussa, neveu de Said Hachim, a convoqué la presse ce 27 décembre pour exposer une affaire d’expropriation de terrain qui soulève des questions troublantes à Moroni.
L’affaire concerne un terrain situé à Zilimadjou, à la sortie sud de Moroni, dont le propriétaire, Said Hachim, résidant à Mayotte, a été choqué de découvrir qu’il avait été vendu à son insu. Ce terrain, d’une superficie de 300 mètres carrés, aurait été initialement vendu à la mère de Said Hachim en 1973 par feu Jacques Grimaldi. Kamaldine Moussa, affirmant la propriété du terrain au nom de son oncle, déclare que le conflit juridique a débuté en 2021, lorsque la famille a constaté que leur terrain avait été cédé à une tierce personne sans leur consentement.
La prétendue acquéreuse, Elarif Rifka, affirme avoir acheté la parcelle à Mina Grimaldi, la veuve de Jacques Grimaldi. La situation s’est intensifiée lorsque des locataires ont informé la famille Hachim de l’ordonnance d’évacuation émise par Elarif Rifka, en vue de travaux de construction. La famille a réagi en déposant quatre référés devant la justice, fournissant des preuves documentées de leur propriété, y compris des factures, l’acte de vente et le plan croquis.
Malgré une ordonnance de référé exigeant l’arrêt immédiat des travaux, Elarif Rifka a continué la construction, ignorant les injonctions judiciaires. Kamaldine Moussa exprime son désarroi face à l’obstination de Mme Rifka, soulignant que la Cour d’appel a déclaré irrecevables toutes les requêtes de cette dernière. Il insiste sur la nécessité d’un acte juridique pour résoudre le différend, bien que sa rédaction soit actuellement en cours. L’affaire suscite des préoccupations quant au respect des décisions judiciaires dans cette affaire d’expropriation qui semble loin d’être résolue.
Misbah Saïd
Réagissez à cet article