Le gouvernement a récemment présenté un projet de loi sur les réfugiés politiques, suscitant des interrogations sur le timing de cette initiative. Certains se demandent si ce projet n’est pas lié à la situation à Mayotte, où de nombreux réfugiés de l’Afrique de l’Est, en particulier du Congo, transitent par les îles d’Anjouan, Mohéli et Ngazidja.
Y a-t-il un plan pour gérer cette immigration en sous-traitance, en échange d’argent pour ces populations, à l’instar de ce que fait la Tunisie pour l’Europe ? Cette question mérite d’être posée.
Alors que le gouvernement reste silencieux sur ses intentions, la communauté attend des réponses claires. Le besoin d’une politique de réfugiés équitable et humaine est indéniable, mais il est crucial que toute stratégie adoptée soit transparente et respectueuse des droits de tous.
Saïd Hassan Oumouri
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