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Présence de chefs d’État étrangers aux Comores, le 6 juillet : malaise face à une capitale sombre et délabrée

 

À l’approche des célébrations du 6 juillet 2025, marquant les 50 ans d’indépendance des Comores, six chefs d’État étrangers sont attendus à Moroni, aux côtés de plus de 400 officiels internationaux. Un moment symbolique, historique même, pour l’Union des Comores. Mais alors que le pays s’apprête à accueillir des invités de marque, une partie de l’opinion s’inquiète de l’image que renvoie la capitale.

Moroni, ville d’accueil de ces délégations, souffre d’un manque cruel d’esthétique, d’infrastructures et de visibilité nocturne. Les routes menant de l’aéroport à la ville sont parsemées de nids-de-poule, mal entretenues, et plongées dans l’obscurité à la nuit tombée. Dans une vidéo devenue virale, le journaliste Nono critique vivement la situation, soulignant « le contraste saisissant entre un invité qui débarque d’un autre pays africain éclairé et structuré, et la route sombre qui l’accueille aux Comores ». Il dénonce notamment l’absence d’éclairage public sur les axes principaux, une réalité visible jusqu’au cœur de la capitale.

Le média FCB KFM, ainsi que plusieurs voix locales sur les réseaux sociaux, relèvent ce paradoxe troublant : un événement d’envergure internationale dans une capitale techniquement non aménagée, dévalorisée par sa négligence visible.

La rédaction de Comores Info pose alors une question essentielle : l’esthétique d’une capitale est-elle vraiment prioritaire ?

Nous pensons que oui. L’image d’un pays passe d’abord par la première impression qu’il donne. Une capitale propre, éclairée, attrayante, donne confiance. Elle séduit les touristes, attire les investisseurs, et stimule le civisme. Quand un peuple est fier de son environnement, il s’y engage davantage. Une ville entretenue inspire le respect et l’enthousiasme, et devient un moteur du développement économique et culturel.

La beauté d’un territoire n’est pas un luxe : c’est un levier stratégique, au même titre que la diplomatie ou la sécurité. À l’aube de son cinquantenaire, l’Union des Comores doit accorder à Moroni le visage qu’elle mérite.

Said Hassan Oumouri

 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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