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Premiers tests réussis à El-Maarouf, la bataille de l’eau continue mais la capitale attend encore

Un test d’approvisionnement en eau a été fait pour le nouveau Centre hospitalier universitaire El-Maarouf. Dans la soirée du mardi 9 septembre, un essai concluant a été effectué en présence du secrétaire général du ministère de l’Énergie, des techniciens de la Sonede et de ceux du Projet national de résilience du secteur de l’eau (Pnrse).

Le Chu El-Maarouf dispose déjà de trois citernes de 300 m³, soit une capacité de stockage de 900 m³, ainsi qu’un raccordement au réservoir RB2000. Toutefois, ces ressources restent limitées. Les techniciens du Pnrse ont souligné la nécessité de construire d’autres réservoirs et de nouveaux forages pour garantir une alimentation régulière, non seulement pour l’hôpital, mais également pour l’ensemble de Moroni.

Le secrétaire général du ministère de l’Énergie, Ousseine Abdoulfatah, a rappelé l’engagement du chef de l’État à mobiliser tous les moyens disponibles, notamment grâce aux investissements de la Banque mondiale. « L’eau est arrivée à El-Maarouf. Il reste maintenant à accompagner la Sonede et le Pnrse pour que la quantité devienne suffisante », a-t-il affirmé.

De son côté, le directeur technique de la Sonede, Abdillah Mze Ali, a confirmé que les travaux réalisés grâce au financement de la Banque mondiale ont permis d’assurer une première connexion du réseau. Mais il a insisté sur le caractère encore insuffisant des volumes disponibles.

La coordinatrice du Pnrse, Nahida Houssein, a précisé que deux nouveaux réservoirs de 2 500 m³ chacun sont prévus afin de sécuriser un approvisionnement constant pour l’hôpital et la capitale. Elle a également salué la collaboration entre les différents acteurs du projet, tout en rappelant qu’il ne s’agit que des premières étapes d’un chantier appelé à renforcer durablement la résilience en eau de Moroni.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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