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Première réunion du comité de pilotage du projet ADRiFi : les Comores face au défi climatique

Moroni a accueilli, ce 23 décembre 2025, la première réunion du comité de pilotage du projet multinational de financement de la gestion des risques de catastrophes climatiques, dénommé ADRiFi. La séance a été présidée par le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ahmada Assoumani, marquant le lancement officiel d’une initiative stratégique pour la résilience climatique de l’archipel.

Le projet ADRiFi s’inscrit dans un contexte de vulnérabilité accrue des Comores face aux aléas naturels. Cyclones, inondations, glissements de terrain, tsunamis ou encore risques volcaniques constituent une menace permanente pour les populations, les infrastructures et l’économie nationale. Ces phénomènes, de plus en plus fréquents et intenses sous l’effet du changement climatique, entraînent des pertes humaines et matérielles considérables, fragilisant durablement les moyens de subsistance des ménages et les capacités d’adaptation du pays.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Intérieur a exprimé la reconnaissance du gouvernement comorien à la Banque africaine de développement pour le financement du projet et son appui constant au renforcement de la résilience nationale. Il a également salué l’engagement du ministère des Finances, de la direction de la sécurité civile, de l’unité de gestion du projet ainsi que de l’ensemble des parties prenantes mobilisées pour assurer un démarrage effectif de l’initiative.

L’objectif central d’ADRiFi est de renforcer la capacité des Comores à anticiper, gérer et répondre efficacement aux chocs climatiques à travers une approche structurée de la gestion des risques de catastrophes. Pour le ministre, cette première réunion constitue une étape décisive dans la mise en œuvre du projet et traduit la volonté politique de l’Union des Comores, sous la conduite du président Azali Assoumani, de promouvoir une gestion proactive des risques et d’assurer une protection durable des populations et des biens.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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