Les Comores prennent des positions fermes contre la pratique d’un islam chiite sur le territoire. Une position qui n’est pas sans rappeler que le corps diplomatique iranien accrédité aux Comores avait eu maille à partir avec le gouvernement en début d’année. Cette fois c’est le Nouvel an musulman qui ravive les plaies.
Les Comores reconnaissent la liberté de culte à tous sauf aux musulmans chiites. C’est le message de la note ministérielle visant à interdire dans les lieux publics ou privés les rites musulmans non sunnites.
Pourtant, la communauté indienne présente aux Comores depuis parfois plusieurs générations observe encore ces rites sans risque. En réalité seuls les Comoriens chiites sont visés par cette note. Une note signée par le ministre de l’Intérieur quand il existe aux Comores un ministre de la Justice et des affaires islamiques en la personne de Me Fahmi Saïd Ibrahim.
Seulement voilà, en politique on ne dissocie plus Me Fahmi de l’ancien président Sambi. C’est lui qui avait créé et soigné le lien diplomatique avec l’Iran. Cette note ministérielle marque un premier désaveu officiel de Mohamed Abdallah Sambi par le gouvernement Azali. Une manière aussi pour le président Azali de souligner s’il était besoin son attachement à l’Arabie saoudite. Si l’opinion et certains juristes condamnent cette note qualifiée d’anticonstitutionnelle, une chasse aux sorcières est entamée : qui est chiite ? Transposer le conflit irano-saoudien dans un pays d’aussi petite superficie que les Comores n’est pas sans risque.
Par RFI
Nawalawe harumwa yensti yahatru karistuhandza SAMBI yadje yarifanye hama Iraqi name syrie awu Liban ridodjiwulana. Awu relapiza yemaswahab wamtrume ye chutes wokhatari kuwu rahana yemayahudi nowanaswara. Yemfaransta nge komori randzi maha madjana nazayidi nokapvasti mkori yadunga wunaswara. SAMBI hatawala Omaha mistanu bahi no ngamonawu Hess heneza lubungu yilo komori. Yemdru Dawes No Azali nawale kabisa harumwa yensti karstuhandza ridjibwane. Zinu kazisti ndrogowo zakipolitik hats nayina Saudi Name Iran namtrawe kabisa ZINU NDROGOWO ZAHO WUSALAMA me AMANI YEHEMASIWA HATRU
Azali cherche t_il à déstabiliser le pays pour rester au pouvoir ? Oui c’est possible car, il n’est pas à son premier coups d’essais. Rappelez vous en 1999, lors du putsch perpétré par cet homme, il a pris contact avec le colonel bacar afin qu’ils fassent toutes les stratégies pour rester au pouvoir. Aujourd’hui, il essais de faire le même coups aux comoriens. Contrairement en 1999, aujourd’hui il risque gros car SAMBI, n’a pas vocation à séparer les îles. En effet, ce n’est pas de son intérêt de diviser l’archipel. Quant à Azali, l’usage du chiisme pour pousser SAMBI à la séparation n’aboutira jamais. Donc, l’interdiction du chiisme est tout, excepté le hasard. Azali ne veut plus quitter le pouvoir. Par conséquent, il cherche à manigancer en utilisant la religion comme moyen. Pour lui, » la fin justifie les moyens ».