Après les avoir traités de « Sdf » et de « laveurs de WC », Azali change de stratégie envers le mouvement des Comoriens de la diaspora qui bat le pavé depuis maintenant 6 mois contre son régime.
Des échanges qui sont loin d’être à fleurets mouchetés et qui en disent long sur les rapports entre Azali Assoumani et les Comoriens hostiles à son pouvoir. Alors que la diaspora souhaite ardemment son départ du pouvoir, voire sa mort tout simplement, le chef de l’Etat change son fusil d’épaule et remplace, de façade, son comportement par une croyance inédite.
En effet, lors d’une cérémonie avec les pèlerins au foyers des femmes de Moroni, Azali a abordé la question dès ses opposants notamment de la diaspora qui sont allés jusqu’à porter un cercueil pour simuler sa mort.
Faisant semblant de contourner les obstacles en avantages, Azali déterre ce récit de deux personnes qui se détestaient et dont l’une venait de mourir. Le vivant gardait une dent contre son prochain pourtant mort, à tel point qu’il s’était présenté devant sa tombe pour lui faire des prières de malédictions lesquelles, au final, ont bénéficié au destinataire.
La moralité est évidente: les prières de malédictions et les invectives de la diaspora contre Azali ne peuvent que lui être bénéfiques. Mais n’oublions pas que quand le moral flanche, l’on ne peut que se résigner et s’en remettre à Dieu ! Ainsi fait Azali, moralement abattu.
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