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Non à la mort par procuration de Sambi

Avec la percée du méchant coronavirus, le colonel Azali avait atermoyé ses multiples voyages budgétivores vers l’extérieur. Toutefois, pour bien ficeler sur le sort de sa victime A.A. Sambi, ce colonel des Khmers rouges comoriens, prévoit un voyage vers l’Arabie Saoudite le 10 Mars 2020, malgré le coronavirus. Arabie Saoudite qui bénéficie de l’adhésion du pouvoir en place aux Comores est le lieu de fin de vie que le pouvoir en place aux Comores aménagerait pour l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. Le comportement de ces hommes et femmes envers les humains, qui leur sont sans doute familiers, dépassent l’imagination.

« L’ingratitude et son apogée »

Heureusement que nombreux, sont ceux qui ne croient et qui ne croiront jamais la diplomatie baguée du pouvoir en place aux Comores. Mais pourquoi autant de haine, autant de mégarde et de ressentiment de ces Khmers rouges comoriens envers Sambi ? Cet ancien Raïs qui est l’un des principaux artisans de leur pouvoir. Mais où est la notion humaine, qui était l’un des éléments qui composaient la devise comorienne ? Les agissements vicieux et nocives des hommes et femmes de ce pouvoir maléfique est une brèche qui s’ouvre vers un cataclysme puissant.

« Une diplomatie nuisible »

Un feu qui va embraser ce petit archipel, réputé de paix et de tranquillité. Mais comment le pouvoir, s’obstine sur le choix du pays et de l’hôpital pour les soins de quelqu’un qui puisse lui-même se prendre en charge ? La dictature s’invite de partout même dans la respiration de l’humain. Les propos du ministre des affaires étrangères sur le cas de la santé de Sambi, le mécanisme de la tyrannie en prenant exemple d’un hôpital qui est à Ntsaweni et un autre ailleurs, n’étaient que désolants et tortionnaires. Et le pouvoir est obligé de lui payer un billet d’avion, en tout cas un voyage ?

« La dictature dans toutes ses formes »

Et s’il s’agit de son argent ou celui de sa famille pour ses soins ? Jusqu’à imposer une destination pour des soins à quelqu’un, c’est bien le summum de la dictature. Si c’est vrai c’est la santé à l’humain qui était préoccupante, le libre choix du pays de soin serait de mise. Mais pourquoi aller le tuer ailleurs par procuration ? Un alibi est aussi tracé par ces khmers comoriens, preneurs d’otage. Ils veulent se faire traîner sous prétexte des choix, jusqu’à ce que l’ancien Raïs passe l’arme à gauche puis dire, « on a voulu l’évacuer, il a refusé, puis voilà il est trépassé. « Ndizo mgu yandzao ».

Said Yassine Said Ahmed/C.P

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