En ce moment

Ne tirez pas sur Faïza

Notre consoeur vient de réintégrer  » sa maison « , son lieu de travail Al-watwan, l’on a appris dans un post publié par le journalsite Toufé Maecha. Sur les réseaux, certains affichent un sentiment de déception comme si notre consoeur a regagné Beit-salam ou comme s’elle s’est transformé en une lèche botte du gouvernement. Ce n’est pas la première fois que Faiza réintégre Al-watwan après avoir été suspendue.

L’on se rappelle qu’en 2014, l’ancien directeur de ce journal Soimadou( qui se comporte aujourd’hui comme un ange démocrate ) l’avait licencié au bout de 9 mois. Une chose résume tout celà, les politiques passent mais la république reste. Faïza est une comorienne comme les autres. Elle a le droit de travailler comme les autres. Nous lui souhaitons bon. Le seul regret que nous avons, nous serons privés de sa plume pendant un certain moment. L’ ignare actuel directeur qui est à la tête de ce quotidien va censurer ses articles. Faïza est une femme de principe. Comme vous pouvez le constater sur cette capture d’écran, Faiza n’a pas changé. Son seul et unique combat est de se battre pour un État de droit à travers sa plume.

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

2 commentaires sur Ne tirez pas sur Faïza

  1. Le débat autour de la réintégration de Faiza à son lieu de travail est un faux débat. Quoi de plus normal qu’une injustice réparée!
    Faiza n’a rien à se reprocher car le journal Al-Watan est avant tout une entreprise publique qui n’a pas vocation à servir des intérêts particuliers. Son retour ne doit que nous réjouir en ce qu’il contribuera, je l’espère, à nous informer dans un esprit libre et non partisan. C’est bon pour la vitalité démocratique et la diversité d’opinions.
    C’est une journaliste courageuse et méritante dans un climat politique de peur où l’expression libre et critique à l’égard du régime est vécue comme une véritable menace à écarter par nos autorités.
    Face à cette situation où les libertés publiques et individuelles sont sans cesse violemment attaquées et réprimées dans une forme d’indifférence gagnant les milieux intellectuels et de la notabilité de ce pays, la plume de Faiza et des autres journalistes libres, sont plus que vitales pour faire douter ce régime et créer une dynamique de reconquête politique et citoyenne pour extirper ce pays de ces forces obscures.

  2. Wait and see…
    Si cette « Jean d’Arc » comorienne n’a pas « décroisé » ses pattes, je dirai que
    « Mledjeya nangwe Kakoza ».
    En effet, espérons que ceci ne soit pas une capitulation car le contexte reste le même.

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!