Dans une déclaration intrigante, Muigni Baraka, l’ancien gouverneur de l’île de Ngazidja, a partagé une théorie selon laquelle Azali Assoumani, l’actuel président des Comores, aurait un plan pour installer son fils comme futur président sans élection. Cette hypothèse suggère un stratagème complexe impliquant la succession politique au sommet de l’État.
Baraka explique que dans le cadre de la gouvernance des Comores, en cas d’absence ou d’empêchement du président de l’Union, le gouverneur de l’île où se trouve la présidence tournante assume le rôle de président. Actuellement, c’est le gouverneur de la Grande Comore qui est en position de succéder.
Selon Baraka, Azali aurait soigneusement sélectionné Ibrahim Mze, un proche de la famille présidentielle et originaire de Mitsamiouli, comme candidat pour le poste de gouverneur de la Grande Comore. Cette manœuvre stratégique permettrait à Mze de faciliter le plan d’Azali. D’après la nouvelle constitution, si le gouverneur est empêché, c’est son secrétaire général qui le remplace. Baraka soutient que le fils d’Azali serait positionné pour occuper ce poste de secrétaire général.
Le scénario décrit implique ensuite la démission organisée du gouverneur de la Grande Comore, permettant au fils d’Azali, en tant que secrétaire général, de prendre sa place. Cette succession positionnerait ensuite le fils pour remplacer Azali lui-même, devenant de facto le nouveau gouverneur de l’île de la Grande Comore et potentiellement le président.
Cette théorie du complot, présentée par l’ex-gouverneur de Ngazidja, suscite des interrogations parmi les commentateurs politiques. Bien que certains se questionnent sur la santé d’Azali et la possibilité que cette théorie soit une stratégie pour lui de quitter le pouvoir tout en étant protégé par son fils, pour l’instant, ces allégations restent dans le domaine de la spéculation et de l’opposition au régime actuel.
ANTUF Chaharane
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