
Dans une conversation téléphonique mise en ligne nos réseaux sociaux, une audio diffusée sur leur page expose l’ex-gouverneur de l’île de la Grande Comores et actuel candidat à la présidentielle, Muigni Baraka, tenant des propos controversés. L’enregistrement révèle que Baraka a insulté les habitants d’Anjouan, les qualifiant de « mécréants sans foi ni loi » et affirmant qu’ils ne répondent qu’à « la loi de l’argent ».
Plus troublant encore, Baraka admet ouvertement dans cet audio son intention d’acheter des voix, ciblant environ 5000 électeurs, pour manipuler le résultat des élections présidentielles. Il discute avec candeur du montant nécessaire pour mener à bien cette fraude électorale.
Cette révélation a provoqué un scandale majeur aux Comores, soulevant des questions sur l’intégrité du processus électoral. Ce qui ajoute à la controverse est une information exclusive obtenue par nos sources, selon laquelle Muigni Baraka a pu réaliser ses études à l’étranger grâce à une bourse attribuée par un Anjouanais bienfaiteur, Monsieur Chaharane Said Ali, ancien ministre de la Fonction Publique et de la Justice.
Cette situation paradoxale, où un candidat à la présidence dénigre ouvertement une communauté qui a joué un rôle clé dans son parcours éducatif, soulève des inquiétudes sur la moralité et l’éthique de certains acteurs politiques aux Comores. La communauté d’Anjouan, ainsi que l’ensemble de la population comorienne, attendent des clarifications et des mesures conséquentes face à de telles accusations.
ANTUF chaharane
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