La désillusion. Le leader du Ridja a donc choisi cette fin d’année 2018 pour couper officiellement les amarres avec la Mouvance présidentielle. » Le Ridja quitte cette coalition pour pouvoir élaborer une offre politique susceptible d’assouvir son ambition de rassembler les forces vives pour l’émergence d’un nouveau discours politique, marqué par le patriotisme, des comportements plus éthiques, au renouvellement et au rajeunissement de la classe politique » écrit Saïd Larifou dans un communiqué datant de ce 31 décembre 2018. Des valeurs qu’il n’a donc pas retrouvé dans la Mouvance présidentielle ?
Il faut reconnaître que le leader du Ridja a littéralement mouillé sa chemise pour soutenir ce régime sans rien récolté en retour. Il s’est donné corps et âme pour soutenir un illusoire projet d’Emergence à l’horizon 2030 pour se rencontrer finalement qu’il avait misé sur le mauvais cheval.
En réalité c’est depuis la campagne référendaire de juillet dernier et surtout au lendemain de la composition du nouveau gouvernement Azali que Saïd Larifou a commencé à décrocher. Cela fait un bon moment que les blagues de l’Emergent en chef ne lui faisaient pas rire ou plutôt lui faisait rire jaune. Comme ce jour où dans un meeting à Ngazidja, le Président Azali lui lança perfidement sur le ton de l’humour » Me Larifou à partir d’aujourd’hui tu défendra d’autres personnes car j’ai trouvé un bon avocat en la personne de Msaidie, il me défend bien ». Un lâchage en public. Une phrase qui rappelle une autre du même Azali qui au lendemain de son élection et alors que son ex-allié Ahmed Abdallah Sambi s’était auto-proclamé » avocat du peuple », il lui répliqua que les « Comoriens vont se défendre eux mêmes ».
Dans sa déclaration, l’avocat et ancien responsable de la ligue des droits de l’Homme à l’île de la Réunion n’a pas manqué de relèver le climat délétère qui sévit actuellement dans l’archipel des Comores. Un climat marqué notamment par une »insécurité juridique, de privation de liberté et de peur ».
On relèvera juste que l’homme politique Saïd a grandement contribué à la restauration de ce climat dont de nombreux comoriens en sont victimes aujourd’hui. Lui, qui dans meeting lors de la campagne des prétendues » Assises Nationales » menaçait les opposants qu’ils seraient « écrasés ». » Ngaridjo wa kaza karo »= Nous allons les piétiner » disait-il. C’est que cet homme peut parfois en faire trop. C’est encore lui qui dans une conférence de presse lança à l’endroit de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi alors qu’il avait décidé de faire lire un hitima pour laver son honneur suite aux accusations du rapport parlementaire sur le dossier de la citoyenneté économique: » Si les voleurs lisent un hitima que doivent faire les victimes ». L’avocat a alors fait fi de la présomption d’innocence pour des calculs politiques et c’est même homme qui dénonce » l’insécurité judiciaire » aux Comores.
Certains circonspects par rapport à ce revirement qui intervient quelques après la convocation du collège électoral pour les élections du Président de l’Union et des gouverneurs des îles souhaitent attendre pour voir. Ils émettent l’hypothèse que cette démission est en réalité un ménage imaginé par le régime pour duper les électeurs et ainsi favoriser la réélection du colonel Azali…
Faissoili Abdou
Meskine cet avocat,il a depensé tout son énergie pour rien.Même Dida,Dimwimwi ou Assoumani rali koumé ne se laisseraient jamais duper une ou deuxième fois.Monsieur RIDJA permets moi de te qualifier comme une girouette qui n’as qu’à suivre la direction du vent.Tu nous fait honte et si tu était honnête tu aurais dû demander pardon aux comoriens et dire à Dieu à la politique.Sinon tu nous laisse te comparer à Monsieur Msaïdié,un homme indigne,un malhonnête,un mendiant sans scrupule.Dsl maitre Elarif mais tu es sur la même onde que Msaidié.Il serait mieux que Elarif et Msaidié s’unissent et observer où il va soufler.
De qui se moque t’on pour parler comme ça de said larifou ?larifou à soutenu ses idées. Alors arrêtons Mr les journalistes à croire vous êtes tous des corrompus. Pourquoi vous parlez pas des biens quia fait à ce pays? Par ses propres moyens.comme il dit le secrétaire où porte parole de Mamadou où l’opposition que les comoriens aiment les voleurs ça se sent à travers vos mots. Mtchafouka. Mais vous auriez des répondant devant vous.