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Moroni vibre, les Coelacanthes ouvrent enfin leur préparation au public

Après deux années d’éloignement forcé, l’équipe nationale des Comores retrouve enfin la chaleur de ses supporters. Pour cette nouvelle phase de préparation à la Coupe d’Afrique des Nations, les Coelacanthes ont choisi de poser leurs valises à Moroni, répondant à l’invitation du gouvernement et de la Fédération de football des Comores (FFC). Un retour très attendu qui marque le début d’un stage placé sous le signe du partage et de la proximité.

Installés au Retaj Hôtel depuis lundi 10 novembre, les joueurs de Stefano Cusin y resteront jusqu’au 17 novembre. Durant cette fenêtre FIFA, cinq séances d’entraînement sont programmées sur différents terrains : le Stade de Maluzini, le Stade de Moroni et le terrain de Mitsamihuli.

La véritable surprise de ce regroupement vient toutefois du sélectionneur national. Dans une démarche inédite, Stefano Cusin a décidé d’ouvrir les séances d’entraînement au grand public. Un geste salué par les supporters déjà nombreux depuis le début de la semaine. « Nous sommes ici aussi pour permettre à nos supporters de vivre notre préparation. Ils y ont droit et nos portes leur seront ouvertes », a-t-il affirmé, déterminé à renforcer le lien entre l’équipe et son peuple.

Cette communion retrouvée a débuté avant-hier lors de la première séance ouverte au Stade de Maluzini, où les Coelacanthes affronteront les Brave Warriors de Namibie pour deux matchs amicaux. Hier encore, à 18 heures, les supporters ont envahi les gradins du stade omnisports pour encourager leurs joueurs.

Pour Abdourazak Youssouf, ancien de l’US Zilimadjuu, cette démarche est historique : « C’est une première pour l’équipe nationale. Nous allons en profiter pleinement et les encourager au maximum ».

La préparation se poursuit désormais main dans la main avec le public, dans l’espoir d’un premier succès dès le match amical du vendredi 14 novembre contre la Namibie.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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