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Mayotte : les élèves retournent en classe après le passage dévastateur du cyclone Chido

 

Six semaines après que le cyclone Chido a ravagé l’île de Mayotte, les élèves commencent à reprendre le chemin de l’école. Le cyclone, le plus puissant à frapper l’île en 90 ans, a causé des destructions massives, endommageant gravement des quartiers entiers et des villages. Les enseignants ont découvert de nombreuses salles de classe sans toit ni fenêtres, rendant la reprise des cours difficile. 

 

Au Lycée de Petite Terre, des équipes locales et des pompiers s’efforcent de réparer les bâtiments principaux. Bien que les dommages dans cette école soient moindres comparés à d’autres établissements, 12 salles de classe restent inutilisables. Il y a une pénurie de mobilier, et certains bâtiments demeurent inhabitables. Environ 120 000 élèves sont attendus pour un retour progressif, mais le manque d’abris, d’électricité et d’eau constitue encore un obstacle majeur.

 

En outre, environ 300 enseignants ont protesté contre les conditions de reprise et demandent une aide financière pour leurs collègues ayant perdu leur domicile. Le cyclone Chido a causé la mort de 39 personnes, selon les chiffres officiels, mais les estimations suggèrent que le nombre réel de victimes pourrait être bien plus élevé. Les autorités peinent à recenser les décès et les blessés en raison de la migration non documentée et des pratiques d’inhumation musulmanes.

 

La réouverture des écoles est perçue comme une étape cruciale vers le retour à la normale pour les habitants de Mayotte. Cependant, les défis logistiques et humanitaires restent immenses, nécessitant une mobilisation continue des autorités et de la communauté internationale pour soutenir la reconstruction et assurer la sécurité des élèves et du personnel éducatif.

Said Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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