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L’ylang-ylang en quête de reconnaissance et de renouveau

Sous le soleil de la région de Cembenoi, les senteurs suaves d’ylang-ylang flottent comme un rappel du trésor que recèlent les Comores. Pourtant, derrière ce parfum envoûtant, une réalité plus amère : des femmes, des villages entiers, luttent pour faire vivre une filière menacée. C’est dans ce contexte que le ministère de l’Agriculture, via l’Office comorien des produits de rente (OCPR), a lancé une campagne de sensibilisation sans précédent pour structurer et professionnaliser la cueillette de « l’or vert ».

Face à une centaine de cueilleuses en salouvas bigarrés, Anlym Alyane, nouveau directeur de l’OCPR, a ouvert la rencontre avec émotion : « L’ylang-ylang n’est pas qu’une fleur. C’est notre héritage et le moteur de nos villages. » Pour marquer cette volonté de changement, des kits de cueillette ont été distribués grâce au projet Afidev-Comores : gants, bottes, paniers, brouettes et balances… autant d’équipements pour limiter les pertes et garantir une qualité répondant aux exigences des grandes maisons de parfum.

Mais la reconnaissance attendue est aussi financière. Fatouma Abdallah, figure de la filière, a plaidé pour une juste rémunération et pour une Indication géographique protégée (IGP), afin d’assurer traçabilité et revenus durables.

Face aux exportations en chute et à la concurrence régionale, le ministère veut réagir : guichet unique, certification, formations, distillation durable… L’ylang-ylang peut encore redevenir un levier économique majeur. À condition, comme le souligne Fatouma, « de construire une filière stable ». Car au-delà du parfum, c’est tout un avenir rural que les Comores espèrent sauver.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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