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Loutfy, un enseignant est décédé

Un enseignant de talent, un pédagogue né et un homme de foi, humble, vient de nous quitter.

Mr Loutfy Hedja, fut un enseignant passionné de son métier. Le genre de prof qui te donne envie de devenir professeur à l’ issu de 2h de temps de cours passé avec lui.

Il était le guide , la référence de notre quartier Kilengueni, il n’a jamais ménagé ses efforts pour insuffler le goût de la réussite scolaire aux frères cadets de notre place  » Msiro wakanabaraka « .

Aujourd’hui, nombreux de ces jeunes du quartier , pourtant périphérique de la ville , sont devenus des cadres dans différents services de l’ administration comorienne.

Loutfy était aussi cet enseignant qui n’a jamais cessé de louer les mérites de ses anciens élèves, car en vérité, il avait à juste titre compris , qu’il est un des artisans de cette réussite.

Il aimait le débat intellectuel sur différents sujets de notre société. Et chaque rencontre avec lui était un bonheur pour toute personne passionnée de grands débats de société.

Il était aussi un grand Moukadim de la confrérie Tidjaniyya aux Comores. Dès son adhésion à cet nouvel ordre venu chez nous par l’entremise de leur guide, Dr Thaoubani De Mirontsy, mon professeur a tenu à m informer de sa démarche pour deux raisons:

-Parce qu’ il sait ma passion pour le tasawuf mais aussi il suivait avec attention mes recherches sur le fait religieux aux Comores et particulièrement les problématiques confrériques.
Il a pensé de son propre gré m’en informer sur les racines de l’introduction de l’ordre aux Comores, décliner à mon adresse la doctrine et forcément ces échanges nous ont permis d’évoquer la problématique de la cohabitation de la nouvelle confrérie et les autres formes d’expression de l’ islam traditionnellement établies aux Comores.

Bref, Mr Loutfy Hedja ,était un intellectuel au sens noble du terme qui voulait me faire part de cette nouvelle réalité afin que j’ intègre cette nouvelle donne dans mes travaux. La suite de ces travaux , je les ai continué avec mon ami , Faissoil Ben Halidi ,un dignitaire de cet ordre.

J’adresse mes condoléances à sa famille, au corps enseignant ouanien, mon quartier Kilengueni et à la grande famille des Tiddjani du monde entier.

Qu’Allah vous réserve une place de choix dans son paradis éternel.

Tu fais partie de ceux qui m’ont transmis le goût du métier d’enseignant.

Une pensée pour mes amis Hafidhou Hedja, Suloune Ali Mohamed i, Mr Ibrahim Abdallah, Faissoili ben Halidi et Ma tante Soyba Ali Said qui ont tous perdu respectivement , un frère, un beau-frère et frère Moukadim de la communauté tidjaniyya.

Alloihouma houfirlahou warhamhou.

Soilihi Kays

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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