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L’opposition comorienne débat de la participation aux élections législatives de 2025

 

À l’approche des élections législatives et communales de 2025, le journal Al-watwan a recueilli les opinions de plusieurs personnalités politiques de l’opposition comorienne, chacune exposant sa vision et ses stratégies en vue de ces échéances cruciales.

Me Fahmi Saïd Ibrahim, une figure emblématique de l’opposition et ancien candidat à la présidentielle, insiste sur l’importance pour l’opposition de participer aux élections malgré les défis politiques existants. Selon lui, s’engager dans le processus électoral est essentiel pour équilibrer le pouvoir et renforcer les institutions démocratiques, affirmant que l’opposition doit jouer un rôle institutionnel significatif.

Mouigni Baraka Saïd Soilihi, également ancien candidat à la présidentielle, met l’accent sur des enjeux différents. Il souligne que les préoccupations immédiates de l’opposition devraient être centrées sur les difficultés quotidiennes des citoyens comoriens et la lutte contre ce qu’il perçoit comme une dérive autoritaire du régime en place. Selon lui, il est crucial de développer une stratégie efficace pour contrer le pouvoir actuel avant de se concentrer pleinement sur les élections.

Quant à Mohamed Daoudou, sa position est radicalement opposée à celle de Fahmi, car il questionne la légitimité même du président Azali Assoumani. Daoudou critique sévèrement le processus électoral, le jugeant entaché d’irrégularités et de manipulations qui compromettent la légitimité du gouvernement actuel. Il argue que l’opposition ne peut participer à un système électoral qu’il considère comme fondamentalement corrompu tant que la légitimité de l’administration actuelle n’est pas remise en question.

Ces divergences d’opinions au sein de l’opposition comorienne illustrent les multiples défis auxquels elle est confrontée, entre la nécessité de s’unir pour former un front commun et les différentes approches sur la manière de contester et de participer au système politique actuel. Alors que les élections de 2025 s’approchent, l’opposition doit trouver un terrain d’entente pour présenter une alternative crédible au régime en place.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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