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Les Zifafa des Comores entrent au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

 

Les Zifafa, cortèges nuptiaux traditionnels qui accompagnent le marié jusqu’à la maison de son épouse, viennent d’être officiellement inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. La décision a été prise en décembre dernier à New Delhi, lors de la 20ᵉ session du Comité intergouvernemental chargé de la sauvegarde du patrimoine immatériel.

Une première historique pour les Comores

C’est la toute première inscription des Comores sur cette prestigieuse liste, qui reconnaît des pratiques vivantes transmises de génération en génération. Cette reconnaissance marque un tournant symbolique fort : elle consacre une tradition profondément ancrée dans la société comorienne et lui offre une visibilité internationale durable.

Un patrimoine partagé au-delà des frontières

Le dossier a été co-porté avec six autres pays  Djibouti, les Émirats arabes unis, l’Irak, la Jordanie, la Mauritanie et la Somalie soulignant la dimension régionale et transnationale de ces cortèges nuptiaux. Partout, les Zifafa incarnent des valeurs communes : célébration de l’union, cohésion sociale, musique, danse, et transmission des savoirs.

Plus qu’un rituel, une mémoire vivante

Aux Comores, la Zifafa dépasse le simple cadre du mariage. Elle est un espace d’expression culturelle, où se mêlent chants, rythmes, tenues traditionnelles et participation collective du voisinage. Cette pratique renforce les liens communautaires et perpétue une identité partagée, au cœur de la vie sociale.

Cap sur 2026 : les médinas en attente

Dans le prolongement de cette reconnaissance, les Comores ont également déposé un dossier pour l’inscription des médinas au patrimoine mondial. La décision est attendue en 2026. Si elle aboutit, elle viendrait compléter cette dynamique de valorisation du patrimoine, en associant héritage immatériel et patrimoine bâti.

Avec l’inscription des Zifafa, les Comores affirment leur place sur la carte culturelle mondiale, rappelant que leurs traditions vivantes sont une richesse universelle à préserver et à transmettre.

Said Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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