Il vient de l’administration fiscale et de la planification, mais a su s’imposer comme le M. Fonction publique comorien.
En charge de la Direction Générale de la Fonction Publique depuis près de 2 ans, il est l’artisan de l’unification des FOP.
Cette réforme, necessaire pour moderniser l’administration, ne fut pas populaire tout comme sa chasse aux fraudes au sein de l’administration. Sa volonté d’assainissement du fichier ne fut pas sans conséquence pour lui.
En effet, l’homme de Badjini ne s’est pas fait que des amis tant au niveau des administrations insulaires que nationales. Conséquence, véhicules vandalisés, domicile saccagé. Mais, « John » comme il se fait appeler a su garder le cap et mener à bien ses réformes.
Alors, lorsqu’il a fallu créer un ministère de la fonction publique, c’est donc naturellement vers lui que l’on s’est tourné pour le diriger.
De grands chantiers l’attendent : la professionnalisation des fonctionnaires, car l’administration est un métier et cela s’apprend; la création de l’Ecole Nationale d’Administration pour former les futurs hauts fonctionnaires comoriens; l’amélioration des conditions de travail avec la rénovation des bâtiments publics; l’informatisation des fichiers salariés pour mesurer la performance des fonctionnaires et l’atteinte de leurs objectifs; le changement des horaires de travail pour se caler aux horaires internationaux de présence au travail (semaine de 5 jours…).
Le chantier est immense, mais pour ce bourreau de travail, ce n’est jamais la charge de travail qui est un frein mais le temps qu’il juge trop court pour accomplir toutes ses tâches. « 24h pour une journée, ce n’est pas assez aime-t-il répéter ».
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