Comores Télécom reprend ses mauvais habits. Et cette fois-ci, c’est Chayhane qui accepte de les vêtir. Pauvre de lui.
Après les 1080 contractuels suspendu par Mgomri en 2016, le voilà Chayhane qui veut emboîter le pas avec le licenciement de plus de 1000 agents. Mais cette mesure n’est plus sans conséquence au sein de la société. Tôt ce matin, la réaction des agents de Comores Télécom ne se faisait pas attendre. Au siège de comores Télécom, les agents tous fureux ont déserté leur bureau pour grogner contre cette mesure et soutenir ainsi leurs collègues des services de la sécurité et de l’hygiène.
En effet, la décision de suspension prise par le directeur général de Comores Télécom Chayhane n’est pas loin de faire un scandale d’Etat. Car ce n’est ni une volonté de réduire la masse salariale de l’entreprise ni de rendre Comores télecom plus compétitif que Chayhane a pris une telle décision de suspendre ces agents. Cette volonté de renvoyer des pères et mères des familles à la porte est motivée confidentiellement par une envie d’enrichir scrupuleusement certaines personnes
En effet, la suspension touche essentiellement les agents de sécurité et aussi les femmes de ménages. Ils seront remplacés par des sociétés qui auront à gérer ces deux services : Sécurité et nettoyage. Mais qui sont ces sociétés. C’est un secret de polichinelle que ce seraient des sociétés proches du pouvoir en place. Selon des sources concordantes, il s’agirait de l’agence de sécurité du fils du président de l’union à qui on a planifié pour céder les services sécuritaires de l’opérateur historique des télécoms aux Comores. Pour le service de nettoyage, la société de nettoyage de la soeur de la première dame (à qui on avait récemment confié un marché de 22 millions pour achat de serpillère et eau de javel ) serait l’heureuse élue. Voilà où Chayhane connu longtemps pour son intégrité et son sérieux veut nous ramener.
A titre de rappel, certains de ses agents ont déjà plus de 10 ans au sein de la société.
On se demande que vont-t-ils devenir ses agents? N’est-il pas temps pour la direction de se ressaisir rapidement et annuler cette suspension pour éviter une crise antérieure sans précédent ?
Décidément, ce régime continue son lavage dans les administrations publiques mais n’est-il pas la goutte d’eau qui signera sa fin ?
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