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Le récit glaçant de la victime de 14 ans violée par son père

14 ans a avoué devant le procureur que son père lui demandait des faveurs sexuelles. Pour s’assurer que sa victime ne dise rien, le père n’hésitait pas à sortir un couteau, nous a dit le procureur.

Ecœurante et choquante l’histoire qui s’est déroulée à Nyumadzaha ya Mvumbari, dans la région de Mbadjini. L’information avait même suscité une indignation sur le réseau social Facebook vendredi. Un quadragénaire dont nous tairons le nom est accusé d’avoir agressé sexuellement sa fille de 14 ans. Il est placé en garde à vue depuis avant-hier, samedi, à en croire le procureur de la République. La victime qui a été reçue par le parquetier de la République a raconté son récit bouleversant. « Ce n’était pas la première fois que son père lui faisait vivre ça. Elle avait peur de le dénoncer car il la menaçait. La troisième fois, le père aurait sorti un couteau. Malgré cela, la fille a décidé de briser le silence. Elle s’est confessée devant sa mère. Voilà pourquoi l’affaire a éclaté », a expliqué le procureur Mohamed Abdou que nous avons joint au téléphone.

La victime passait certaines nuits chez son père

Le père, originaire de la grande île mais qui s’est installé aux Comores depuis des années, a divorcé avec la mère de la victime. Après le départ à l’extérieur de sa nouvelle épouse, le quadragénaire avait sollicité l’assistance de ces enfants, y compris la fille, pour qu’ils lui préparent à manger. Une requête que son ex-femme, ne se doutant de rien, a accédé docilement et sans poser de questions. « Il arrivait que le père dort avec eux. Mais la maman ne pensait pas que son ancien conjoint mijotait quelque chose d’aussi grave. Jusqu’au jour où la fille a raconté son calvaire », a ajouté le parquetier qui s’est entretenu à la fois avec la victime et sa mère.

Le père est poursuivi pour agression sexuelle aggravée du fait qu’il s’est par ailleurs servi de son ascendance en plus de l’acte lui-même. Il risquerait 20 ans de prison. D’autant que l’inceste est aussi puni par la loi. Pour le moment, une information judiciaire a été ouverte. Le père n’a pas encore été entendu par le procureur. Seul le commissariat central a pu l’interroger.

Abdou Moustoifa/ Alwatwan

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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