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Le paludisme est de retour en force aux Comores, surtout à Moroni

 

 Le paludisme connaît une inquiétante résurgence aux Comores, et c’est à Moroni, capitale de l’île de Ngazidja, que la situation est la plus critique. C’est le constat partagé lors du 5e symposium sino-africain sur la lutte contre le paludisme, organisé au Palais du Peuple, en présence de hautes autorités comoriennes et chinoises.

Malgré des succès indéniables ces dernières années, notamment l’élimination totale du paludisme à Mwali et Ndzuani depuis 2014, Ngazidja reste un foyer majeur de transmission. En 2024, 98 % des 55 277 cas enregistrés aux Comores provenaient de cette île, et principalement de Moroni. Ce rebond est attribué à une adhésion communautaire trop faible, inférieure à 50 %, contrairement aux autres îles qui dépassent les 85 %.

Le ministre de la Santé, Ahamadi Sidi Nahouda, a salué la coopération sino-comorienne, qui a permis depuis 2007 de former plus de 4 000 agents de santé et d’expérimenter des traitements de masse à base d’artémisinine. Le professeur Li et l’Université de médecine chinoise de Guangzhou sont particulièrement remerciés pour leur soutien technique et logistique.

Pour atteindre l’objectif “Zéro palu” en 2025, trois priorités sont mises en avant :

  • Impliquer les communautés locales, notamment les chefs religieux, les femmes et les jeunes, via des campagnes de sensibilisation adaptées.
  • Renforcer le dépistage actif et digitaliser le suivi des populations à risque.
  • Mobiliser un engagement politique fort, avec un plan d’urgence spécifique pour Ngazidja.

Malgré les défis, les autorités comoriennes et chinoises se veulent optimistes. Le faible taux de mortalité (3 décès en 2024) témoigne de l’efficacité du système de santé. Mais pour espérer éliminer durablement le paludisme, Moroni doit redevenir un bastion de la vigilance sanitaire.

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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