
« L’adjudant-chef Hakim Bakari, retraité de l’armée nationale de développement, est décédé dans la nuit du 8 au 9 avril 2021 au cours d’un interrogatoire au camp militaire de Sangani à Anjouan suite à une enquête sur une tentative de déstabilisation du pays. Il a été enterré précipitamment cette même nuit aux cimetières de Mirontsy dans des circonstances et conditions particulièrement troubles. Ainsi, une enquête a été ouverte aussi bien au niveau de l’armée nationale de développement, que du parquet de Mutsamudu pour élucider les circonstances de cette mort tragique et déterminer les responsabilités des uns et des autres.
Le gouvernement, profondément ému et affligé par cette tragique disparition, présente ses condoléances attristées, ainsi que sa profonde sympathie et son soutien à la famille du défunt ainsi qu’au peuple comorien dans son ensemble, et condamne avec la plus grande fermeté les circonstances inquiétantes qui entourent l’enterrement suivi de l’exhumation du corps du regretté.
Le gouvernement s’engage à tout mettre en œuvre pour que les premiers éléments d’investigations soient rendus publics aussitôt qu’ils seront disponibles, et pour que tout responsable d’acte répréhensible, que ce soit de l’armée ou de la population soit poursuivi afin que justice soit rendue au défunt et que de tels actes ne puissent plus se reproduire dans le pays », Houmed Msaidie, porte-parole du gouvernement.
J’étais certain qu’une partie des membres du pouvoir allait s’indigner pour cette barbarie d’un autre temps. Houmed, en particulier, ne pouvait se taire face à cette ignominie dont fut victime HAKIM et par ricochet le peuple comorien. Je salut cette volonté affichée pour faire la lumière sur cette affaire sordide et permettre à la justice de dire le droit. Mais il ne faut pas s’arrêter à mi chemin. D’autres crimes ont été commis au pays ces derniers temps. Je veux parler de ceux de MOUTU, NACER,FAYSSSOIL et GAZON pour ne pas mentionner toute la liste macabre. Alors, Houmedi, il serait plus responsable d’ouvrir une enquette sur les circonstances de ces morts de la même façon que sur celle de HAKIM pour prévenir de tels actes de barbarie. Le scandale de MIRONTSI ne doit pas cacher les l’assassinat de GAZON, ses frères mutilés, les homicides sur MOUTU, NACER, FAYSSOIL et d’autres. Il ne faudrait pas que la justice soit à géométrie variable. Celle qui ouvrirait ou pas d’information judiciaire selon le statut de ou des auteurs présumés. Une justice forte contre les faibles et impussante contre les forts, l’oligarchie.
c est ne pas les cons qui dirigent la juste comorienne qui vont statueé les crimes commis quotidiennement dans notre pays c est la communauté internationale qui va agir contre la barbarie sauvage qui instale aux comores
c est pourquoi le pays est arriveé dans ce situation hors communauté internationale car un homme issue la montagne de banda samlini devient ministre au lieu d aller cultuver de patates et de tomates ainsi que des fruits et legumes